Il existe un lieu où la presse fantasme pendant des mois autour du prochain concert de Kiss, le seul lieu de la planète sans doute où Boy George puisse remplir un stade entier. Il existe un lieu où Cindy Lauper peut encore piailler en toute sérénité, un lieu où l’on découvre que les sympathiques comparses de Village People peuvent encore tenir debout. Tous ces personnages qu’on croyait disparus depuis plusieurs ères sont ici maintenus sous perfusion par une des radios les plus branchées de Lima, dont le nom ne pouvait être plus prophétique : Radio Oxygena. L’apparition sur la scène mondiale d’Alanis Morissette a eu l’ampleur d’un cataclysme pour l’évolution de la programmation musicale de la radio, toute trace de vie musicale postérieure s’est irrémédiablement éteinte. Ainsi il peut survenir qu’au beau milieu d’un embouteillage, dans la chaleur moite, une mélodie s’élève d’un colletivos à travers la fumée des pots d’échappement, les notes semblent familières, des images ressurgissent, j ‘ai 13 ans, à ma droite le fleuve défile, à mes pieds une sacoche US sur laquelle sont inscrits au marqueur mes groupes préférés, ma mère est au volant de notre renault 4 et va bientôt me déposer au collège, je me dis que j’aimerais bien avoir le temps d’écouter Canary Bay jusqu’au bout. D’un coup la circulation reprend son cours, les tours de Miraflores surgissent de la brume, et les Bee Gees chantaient...
mardi 31 mars 2009
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1 commentaire:
C'est a Canary Bay Ouh! Ouh!
Des filles qui s'aimaient par milliers
C'est a Canary Bay Ouh! Ouh!
Des filles qui s'aimaient et s'embrassaient, armees
Scotchant, quand même.
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